Le village de Sousceyrac se situe au nord-est du Lot, dans le Ségala, dans les contreforts du Massif Central, près de la limite entre le Lot et le Cantal. C'est un pays de châtaignes et de champignons en abondance. Sousceyrac, autrefois bourg d'une région agricole peuplée mais pauvre, a été affecté par l'exode rural particulièrement marqué en Quercy. Le Lot a perdu près de la moitié de sa population autour de 1900.
L'existence d'une villa romaine est attestée sur la motte du château. Plus tard Sousceyrac s'est développé autour de son église Saint-Martin aux IXe et Xe siècles comme village ecclésial. Sousceyrac fut vraisemblablement cédé au IXe siècle par l'abbaye de Figeac aux seigneurs de Calmon d'Olt en échange de protection. L'église était sous l'abbaye de Figeac, puis après 1351 de celle de Maurs. Le château de Sousceyrac est alors construit sur la motte à l'ouest du bourg qui se développe dans l'enceinte médiévale : quatre tours rondes fortifiées. La châtellenie de Sousceyrac passa ensuite au XIIIe siècle aux barons de Castelnau, puis aux ducs de Luynes.
Sousceyrac, comme l'ensemble du Quercy, souffrit pendant la guerre de Cent ans. Le château fut attaqué plusieurs fois par les Grandes Compagnies mais résista. Mais l'église romane fut détruite. Après la guerre il fallait faire appel aux paysans des environs pour cultiver les terres. Pendant les guerres de religion (1570-1590) le bourg devient protestant et le restera jusqu'à l'édit de Nantes. L'église fut alors saccagée.
De nouveau, en 1792, l'église est ciblée et ses prêtres forcés à l'exil ou à la clandestinité, le château abandonné, les remparts démantelés. Néanmoins, au XIXe siècle on construisit le couvent des Ursulinessur les ruines du château, devenu en 1966 maison de retraite.
Au village il y a quelques restaurants et petites commerces, deux hôtels y compris un hôtel restaurant gastronomique dont le chef proprietaire possède une étoile Michelin : Au déjeuner de Sousceyrac.