Turenne se situe au sud de la Corrèze, entre Quatre-Routes-du-Lot et Brive-la-Gaillarde. Il est classé un des "plus beaux villages de France". Portant le nom d'une puissante vicomté ayant régné sur le Limousin, le Périgord et le Quercy durant dix siècles, Turenne a gardé de nombreuses traces de son histoire.
Du IXe siècle jusqu'au XIIIe, les Comborn, de la vallée de la Vézère, participent activement aux croisades et aux guerres franco-anglaises, obtiennent des privilèges exorbitants des rois de France. Puis, durant la première moitié du XIVe siècle, la vicomté est reprise par les Comminges, grands féodaux pyrénéens, avant d'être cédée, pendant 94 ans, aux Roger, comtes de Beaufort (Anjou).
La vicomté devient la possession de la famille des La Tour d'Auvergne de 1444 à 1738. Henri Ier de La Tour d'Auvergne, coreligionnaire et compagnon d'armes du roi Henri IV, devient duc de Bouillon et prince de Sedan. Son fils Henri, maréchal de France, reçoit le surnom de «grand Turenne».
Pendant la Réforme, le calvinisme, propagé par les bateliers de la Dordogne, se diffuse dans la région. En 1575, après la Saint-Barthélemy, Henri de La Tour s'engage aux côtés d'Henri de Navarre. Turenne devient un haut lieu de la rébellion lors des guerres de religion puis des troubles de la Fronde.
Le 8 juin 1738, Turenne est vendue à Louis XV, pour rembourser des dettes de jeu du dernier vicomte de La Tour d'Auvergne. C'est la fin du dernier fief français indépendant. Les viscomtins, sujets de Louis XV, sont alors contraints à l'impôt. Le roi ordonne le démantèlement de la forteresse.
Aujourd'hui, le visteur peut voir, en haut du village, la tour César du XIIe siècle et la tour de l'horloge du XIVe siècle perchées sur le rocher en haut du village, vestiges de l'ancienne forteresse. Le village descend en cascade du XIIIe siècle au XVIIe siècle, et possède une quantité de maisons nobles. On trouve aussi des maisons des XV-XVIe siècles et l'église avec son retable du XVIIe siècle.
Commerces : Restauration en été au bourg, pharmacie, épicerie, la Poste.
Du IXe siècle jusqu'au XIIIe, les Comborn, de la vallée de la Vézère, participent activement aux croisades et aux guerres franco-anglaises, obtiennent des privilèges exorbitants des rois de France. Puis, durant la première moitié du XIVe siècle, la vicomté est reprise par les Comminges, grands féodaux pyrénéens, avant d'être cédée, pendant 94 ans, aux Roger, comtes de Beaufort (Anjou).
La vicomté devient la possession de la famille des La Tour d'Auvergne de 1444 à 1738. Henri Ier de La Tour d'Auvergne, coreligionnaire et compagnon d'armes du roi Henri IV, devient duc de Bouillon et prince de Sedan. Son fils Henri, maréchal de France, reçoit le surnom de «grand Turenne».
Pendant la Réforme, le calvinisme, propagé par les bateliers de la Dordogne, se diffuse dans la région. En 1575, après la Saint-Barthélemy, Henri de La Tour s'engage aux côtés d'Henri de Navarre. Turenne devient un haut lieu de la rébellion lors des guerres de religion puis des troubles de la Fronde.
Le 8 juin 1738, Turenne est vendue à Louis XV, pour rembourser des dettes de jeu du dernier vicomte de La Tour d'Auvergne. C'est la fin du dernier fief français indépendant. Les viscomtins, sujets de Louis XV, sont alors contraints à l'impôt. Le roi ordonne le démantèlement de la forteresse.
Aujourd'hui, le visteur peut voir, en haut du village, la tour César du XIIe siècle et la tour de l'horloge du XIVe siècle perchées sur le rocher en haut du village, vestiges de l'ancienne forteresse. Le village descend en cascade du XIIIe siècle au XVIIe siècle, et possède une quantité de maisons nobles. On trouve aussi des maisons des XV-XVIe siècles et l'église avec son retable du XVIIe siècle.
Commerces : Restauration en été au bourg, pharmacie, épicerie, la Poste.
