Le viaduc de la Borrèze, aussi surnommé viaduc des Aubugues, du nom du quartier qu'il surplombe, a été construit de 1881 à 1885 et mis en service en 1885 pour permettre la traversée de la vallée de la Borrèze à Souillac par la ligne Orléans - Montauban. L'ouvrage a été inscrit le 28 décembre 1984 au titre des monuments historiques. Il est le plus long des sept viaducs de Souillac. En venant du nord, il est précédé par la gare de Gignac - Cressensac et le viaduc de Lamothe. Son franchissement permet l'arrivée en gare de Souillac. La ligne a été electrifié en 1942.
Le viaduc dispose de deux voies car, dès son ouverture, il permet également le passage d'un tronçon de la ligne de Souillac à Viescamp-sous-Jallès dont l'embranchement est situé à proximité de son entrée est, les deux lignes étant alors en tronc commun jusqu'à la gare de Souillac. Le 28 décembre 1984, le viaduc est inscrit au titre des monuments historiques. Le viaduc, comprenant 30 arches, se présente sous la forme d'un pont en arcs dont la portée est de 15 mètres. Il a une hauteur de 32 mètres et une longueur de 571 mètres. |
Sa particularité est qu'il a été saboté durant la deuxième guerre mondiale, durant les nuits des 2 et 3 août 1944, par le groupe opérationnel de l'O.S.S. américain "Emily", aidé par des maquisards locaux, afin d'empêcher le repli d'un train blindé de la colonne allemande "Das Reich" qui terrorisait la région et menaçait la résistance.
Le 2 août à 22:50 deux américains ont dynamité la première travée du viaduc. Mais, malgré la violence de l'action, le tablier du pont n'est pas complètement brisé. Donc ce sont des maquisards de l'unité FTP de Cuzance qui reviennent le lendemain pour mettre à terre cette travée du pont, rendant toute circulation ferroviaire impossible. |